27 janv. 2012

Lectures - 2

Mon niveau de temps libre ayant significativement augmenté ces derniers temps (pour mon plus grand plaisir, mais pas pour celui de mon banquier...) et ma Trônedeferomanie ayant dû se mettre en veilleuse pour cause de "plus rien à lire en français de toute manière", j'ai pu reprendre mes lectures favorites, j'ai nommé les trucs de sorcière hippie sous LSD, bien entendu. A cet égard, il me semble que la médiathèque de Rennes est plutôt pas mal mieux pourvue que celle de To-Lose, ce qui m'arrange vu que là les livres, on va arrêter pour un moment d'en acheter. Ma pile de livres à lire fait 1m de haut tout pile, il est temps de se calmer...

Au programme donc, un peu de Déesse et encore du chamanisme.

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Corine Sombrun - Mon initiation chez les chamanes (une parisienne en Mongolie) et Les tribulations d'une chamane à Paris

J'avais lu son premier bouquin, j'ai récupéré les deux suivants. Elle y relate son expérience en Mongolie puis son retour à "la vie normale" à Paris. J'aime toujours autant : le fait que ça se lise vite, son écriture claire et sensible, son regard sur ce qui lui arrive. Elle est pas vieille, elle est comme vous et moi, c'est une nana qui expérimente des choses, qui doute de ses capacités, de ses perceptions, de ce qu'on lui apprend, qui avance quand même, qui sait ce qu'elle cherche, puis en fait non, qui a un petit monde dans sa tête et qui cherche à concilier l'inconciliable, un peu, des fois. Je m'en sens proche d'une certaine façon, ne serait-ce que parce que son expérience est "palpable" : elle est française, jeune, elle tourne pour faire des conférence et les gens qu'elle a rencontrés viennent en France pour l'occasion... Bref, ce n'est pas qu'une figure au dessus de tout...
Concernant le contenu en lui-même, je me suis sentie plus intéressée par "la transe par le tambour" que par "la transe par les plantes" évoquée dans son ouvrage sur l'Amazonie. Il y a quelque chose de plus facile à appréhender pour moi à ce niveau-là, c'est plus "croyable" quand je me rapporte à mon ressenti. J'étais titillée par le chamanisme sibérien en plus, j'ai donc trouvé de quoi combler en partie ma curiosité. Le souci c'est que ça m'a donné envie d'aller voir là-bas si j'y suis, comme il se doit... j'ai hâte de recommencer à voyager.
Dans le second bouquin, elle relate plusieurs discussions avec une ethnologue et une ethnopsychologue qui apportent à mon sens un éclairage intéressant sur la question de l'origine des transes et les mécanismes de guérison par le chamanisme. On a un peu envie que ça aille plus loin mais c'est déjà une bonne introduction :)
Quoiqu'il en soit, des livres à mettre entre toutes les mains curieuses du chamanisme vu qu'ils se lisent vite et facilement et qu'ils sont super trop bien en plus ^^.

B.A.- BA Néo Paganisme, de Christian Bouchet

Un propos d’étonnamment bonne qualité malgré la piètre impression que donne la couverture du bouquin (toute la collection est comme ça, ça pique les yeux). Analyse historique des mouvements, classés soit par origine mythologique, soit par aire de développement nationale quand cela a lieu d'être. L'auteur tape sur les néo-druides, j'aime bien ça parce que je suis méchante, mais il tape sur tout le monde au final. Regard sans concession, assez éclairé, avec une bonne approche historique du truc, pas du tout perché, c'est agréable. Présente les personnage et le contexte de développement de chaque mouvement et ses différentes écoles, brièvement mais de façon synthétique. 

Quoiqu'il en soit, conclusion plutôt passionnante même si pouvant porter à débat (tout est un peu vu comme le druidisme : de la reconstitution fallacieuse - quand elle existe, + ce sont surtout des mouvement crées par des gens qui sont soit gourous, soit légèrement délirants, etc). Les mouvement organisés sont plutôt discrédités, et l'auteur s'interroge sur la légitimité éventuelle plus importante des mouvements de hippies au LSD, justement. Non, il ne dit pas "hippies au LSD", il parle des expériences sous champis des mouvement de baba cools dans les années 70. Donc il le dit presque oui. Question : est ce que dix ans après sa parution (2001), ce bouquin n'a pas un peu vieilli, et est ce que les mouvements néo-païens contemporains n'ont pas changé en dix ans ?

Il faut bien retenir dans tous les cas que c'est un livre qui présente les mouvements néo-païens constitués, c'est-à-dire avec une organisation, un nom défini, etc. Il n'est pas question du tout des pratiques et usages individuels d'une constellation de personnes et des croyances individuelles, que l'auteur semble trouver plus légitimes dans leur éclectisme que les divers courants présentés.
Bref, c'est un ouvrage intéressant que je tenterai d'ajouter à ma bibliothèque personnelle quand j'aurais les fonds nécessaires.

La Grande Déesse Mère, Shahrukh Husain

J'ai emprunté ce ptit bouquin sans prétention pour me faire un auto-cours de rattrapage de Déesse-Mère. J'ai d'étranges lacunes comme ça, des trucs que j'aurais dû apprendre à la place de me taper de la technologie de la photo ou des mythes irlandais peut-être. En tout cas au pays de la Déesse Mère moi je suis larguée. J'ai des ressentis et des archétypes et ça me fait une belle jambe tiens...
Du coup c'est en effet très basique, des noms, beaucoup, des thèmes, pas mal, et beaucoup d'iconographie, ce qui est toujours agréable. La contrepartie, c'est que peu de sujets sont creusés, loin s'en faut, c'est très dense et pas très fouillé, pas trop mal écrit par ailleurs. Ça m'a donné envie de lire d'autre trucs plus précis ou fondateurs dont je vous parlerai quand j'y aurai effectivement fourré le nez. J'y ai également découvert le travail photographique de Mary Beth Edelson dont le site est fichtrement pas pratique à visiter mais les photos sont ici, et certaines m'intéressent. Un boulot qui me rappelle (un peu) ce que je recherche avec Les Petits Dieux.

La Danse des Femmes, Rosina-fawzia Al-rawi

Femme sacrée, seconde. J'ai acheté ce livre après le stage de danse sacrée dans les Monts d'Arrée. Il est très bien. Là encore ça se lit bien, c'est très clair et agréable. L'auteure commence par retracer l'histoire de la danse du ventre et sa signification sociale et symbolique. Certaines hypothèses sont très (trop ?) séduisantes et tout est très bien sourcé... mais vers de ouvrages en allemand, autant pour l'élargissement des lectures donc ! Cette partie est celle qui m'a le plus intéressée (moi et ma quête de l'origine des choses...). La deuxième partie détaille les mouvements de la danse selon les parties du corps : là aussi on retrouve une référence symbolique, et les différents mouvements possibles ainsi que quelques exercices simples pour prendre conscience des différentes choses en général par une sorte de méditation. C'est également très intéressant mais il est souvent difficile de se figurer des mouvements quand ils sont écrits.... La troisième partie, plus brève, détaille différents types de danses (danse assise, spirale...), leurs origines etc.
Une fort excellente lecture !

Sectes et mouvement initiatiques en Bretagne, Alain Kerlidou et Renaud Marhic

Un des plus intéressants du lot. Là idéalement je vais prendre le bouquin, reprendre les pages que j'ai marquées pour en extraire la substantifique moelle, rien que pour vous. La vérité c'est que je l'ai terminé y'a deux semaines et qu'entre temps je suis tombée malade et maintenant j'ai la flemme. Voilà. Ca ne m'empêchera pas de dire que : c'est un livre mené sous forme d'enquête, écrit par un journaliste spécialiste des sectes et un type dont on ne connaît pas vraiment le pedigree. L'histoire commence dans le Yeun Ellez (j'avoue que ça nous change un poil de Brocéliande), où l'on apprend qu'une guéguérre entre groupes occultes a eu lieu pour l'occupation de la chapelle perchée sur le Mont St Michel de Brasparts, nous emmène frayer dans les mouvements néo-druidiques (avec notamment un entretien avec Gwenc'hlan le Scouëzec), puis chez ceux qui pensent que les extra-terrestres sont dans les parages, tout ce qui touche au new age, et ceux qui sont appelés "gourous sans secte", stadire des gens qui se font du pognon sur la crédulité des autres mais sans forcément fonder de mouvements spécifiques.
C'est très enrichissant à lire, déjà pour se faire une idée de la pléthore d'idées timbrées qui circulent ça et là, et sur le pouvoir de persuasion qui peut exister pour amener des gens à adhérer corps et âme à tout et n'importe quoi. Le souci c'est que les idées, c'est juste des idées, et le livre ne précise pas assez souvent que c'est ce qu'on en fait qui les rend dangereuses (si vous me suivez, on a tôt fait de passer pour une secte quand on va se rouler dans les feuilles près du Hêtre ou patouiller dans la boue à Huelgoat...). Il est aussi intéressant à lire d'un point de vue historique, vu qu'il date de 1996, et qu'à l'époque le dada des mouvements c'était l'arrivée du troisième millénaire, le truc qu'on a totalement occulté et joyeusement remplacé par "OMG 2012 !". Maintenant j'aimerais bien une mise à jour pour savoir où ça en est, je suppose notamment que la liste des sectes, mouvements initiatiques et autre groupements affiliés qui se trouve en fin d'ouvrage a dû pas mal changer...

Voilà pour cette fois ! J'ai sur le feu un pavé sur Lightroom dont l'intérêt est très limité pour l'avancement de la cause païenne, et un trésor nommé "Le Chaman Celtique", mais j'arrive pas à avancer dedans, tellement c'est un peu du lard un peu du cochon (comme ce bouquin sur le runes avec des positions de yoga associées). J'ai aussi d'autres trucs plus sérieux et/ou intéressants, mais j'ai moins envie de bouquiner, jusqu'à ce que ça me reprenne.

21 janv. 2012

Ptin mais en fait je parle que de boulot...

Alors, comme j'ai été assez contente de lire de "vraies" nouvelles de Séléné je me dis que ce serait ptêt pas mal de mettre un peu ce blog à jour. La vérité c'est qu'il y a deux posts en attente que je trouve pas l'envie de finir et qu'en attendant j'ai pas envie de mettre autre chose. Mais au diable la paresse, pour une fois que j'ai un peu le bureau pour moi toute seule, voici donc des nouvelles transversales depuis Noël, et mes lectures, ce sera pour la prochaine fois, ou la suivante.

Si vous voulez pas lire tout ça vous pouvez sauter direct à la dernière ligne (je déconne, mais vous pouvez).

A Noël, j'ai été malade, c'est-à-dire que je suis passée par l'étape dégueulis comme tout le monde (pourtant c'est pas pour ce que j'ai bouffé), mais mon admirable système digestif s'est rebooté en moins de 24h, dieux merci. J'ai aussi eu une petite nouveauté que je me permettrai de nommer le "genou de Rhalph". Les symptômes sont très simples : à un moment ton genou est plié, tout va bien, et quand tu le déplies, baoum, t'as supermal et ça fait supermal encore après.  C'est très con, c'est invisible, personne ne le prend au sérieux et c'est super relou. Bon moi c'est passé en trois ou quatre jours. On en reparlera.

J'ai touché mon premier paiement en tant que photographe pour la presse. Un petit truc pour un petit boulot, mais symboliquement, c'est super important. J'ai sautillé de joie toute la journée. Rétrospectivement, la gosse de 17 ans en moi qui rêvait de publier des images dans le National Geographic semble pas trop mécontente de la tournure que prennent les choses. Et je me suis rendu compte qu'il y a dix ans, j'aurais jamais imaginé faire ça. Une part de moi n'arrive pas à réaliser qu'à 25 ans, c'est normal d'avoir un métier (en tant que domaine de compétence, pas en tant que contrat de travail, hun) : quand j'arrive quelque part et qu'on me dit "bon on vous laisse faire c'est vous la pro", j'ai des fois du mal à croire que c'est à moi qu'on parle. Mais bon ça va dans les deux sens : j'ai besoin qu'on me renvoie cette image pour que je prenne un peu d'assurance dans mon travail ; assurance que je pourrai réutiliser dans des conditions moins favorables. J'avance, tout au moins.
En outre, j'ai bossé sur un sujet en décembre qui sera publié en février et je suis sur un autre truc qui sera publié en mars. En février il y aura aussi des images venues de mon stage (j'ai toujours pas cherché à savoir si elles étaient monnayables aussi, mais a priori ça se tente, je risque pas grand chose à demander), et une autre série (d'archi ♥) doit aussi passer d'ici la fin du monde, ptet en mars aussi.
Et voir des portraits que j'ai faits publiés sur papier c'est à mourir de rire quand on sait à quel point ça me rend malade. Le portrait. Bref ! J'espère que j'aurais encore l'occasion de bosser avec eux parce que ça me plaît bien.

L'autre boulot du moment relève plus de l'alimentaire et me plonge dans des abîmes de perplexité à différents niveaux. Je me retrouve à aller dans des endroits où je n'aurais jamais foutu les pieds sans l'appât du gain ou menace de sévices, genre des instituts de beauté ou des restaus qui servent beaucoup de viande. Côté remise en forme et beauté notamment, c'est une autre planète pour moi, je m'y sens un peu comme un bûcheron chez H&M un jour de soldes quoi - je me sens soudain mal peigné, pas débarbouillée, mal fagotée et avec des ongles immondes. Ce que je suis sans aucun doute, mais dans la vraie vie, c'est pas franchement un souci. En attendant je découvre hun, c'est comme avec le journalisme sans lequel j'aurais JAMAIS mis les pieds dans un stade de foot quoi...
J'ai aussi l'occasion fréquente de regretter de pas vivre dans le centre, puisque le moindre trajet me prend en moyenne une heure aller retour, et souvent une heure aller simple. Le bon côté c'est que je découvre des bouts de la métropole rennaise que je ne connaissais pas, je teste des lignes de bus inédites et je défie encore et toujours ce monde de GPS et de voitures avec mes fiches d'horaires de bus et mes plans griffonnés à partir de Google Maps.

Ça me rappelle la collègue du service com' du canard qui me demande, pour me déléguer sur une prise de vue "T'as un GPS ?". Euh non mais t'en fais pas c'est à 300m de la gare, je vais m'en tirer je pense...

Ah ben tiens d'ailleurs pour cesser de chercher des alternatives au nom du canard où j'ai stagé et pour lequel je pige, il sera désormais appelé ici le Journal de Mickey. Voilà.

Ensuite, elle m'explique ce que c'est : je dois prendre les gens en photo devant la façade de leur boîte. Bon on est bien d'accord c'est une mission non pas journalistique, mais bien pour la com' (c'est à dire le service de pub du Journal de Mickey, qui est indépendant de la partie rédactionnelle, même si naturellement ils bossent dans les même locaux), l'entreprise a besoin d'une photo pour la pub qu'elle publie dans le canard. Le photographe habituel (= mon maître de stage) n'étant pas là, ben je dépanne. Avec le sourire parce que c'est de l'argent facile.
Or, le jour où je dois faire la photo, entre la troisième tartine et mon thé réglementaire du petit déj', je reçois un coup de fil de la boîte où je dois me rendre. La dame est visiblement paniquée : la photo est pour Le journal de Mickey, mais personne ne connaît ce journal dans son entreprise. Du coup le patron veut pas descendre pour la photo. Elle a donc dit que je bossais pour Spirou, bien plus connu dans la région, et je dois surtout pas dire que c'est pour le Journal de Mickey que je viens.
Naturellement, Spirou est le prédateur naturel du Journal de Mickey. J'accepte parce que je ferai n'importe quoi pour qu'on me foute la paix pendant mon petit déj', mais après coup je me rends compte que dé déontologiquement, ça grince.
Une fois vu avec la com' du Journal de Mickey, il est convenu que je dois éluder, rien dire, faire au mieux mais ne surtout pas dire que je bosse pour Spirou. Ben tiens.
Sur place, je suis totalement détendue, armée d'une poignée de répliques idéales selon les différentes questions/conneries qu'on pourrait me dire ou demander. Non en fait je suis une boule de nerfs, tout le monde n'a pas la même version et j'attends la boulette avec impatience.
Finalement rien. Ah si, une bonne femme
"Alors vous venez pour Spirou ? J'ai bossé pendant dix ans chez eux ! (arg ?)
- Ah ? Quel service ? (quand on parle de Spirou, on demande toujours quel service, c'est comme ça)
- A la mise en page ! Est ce que madame Machin y travaille encore ?
- Ah oh euh ben héhéhé moi vous savez chui pigiste, je connais pas grand monde je bosse chez moi !"
Ensuite j'ai mis les petits devant et les grands derrière et j'ai vite regagné mes pénates. Je me demande ce qui se passera quand ses collègues se rendront compte qu'ils sont pas dans Spirou tiens...

A part ça il y a le taff qui commence à arriver pour le projet avec Ju, mais ça fait un troisième travail, et là on commence à se rendre compte que je peux pas faire trois choses à la fois ; de fait, je me sens totalement dispersée, fatiguée, stressée et obsédée par le boulot même si je suis pas super prise non plus. Dès que le projet sera rentable donc, je lâcherai un des deux autres histoire de rester entière. Parce que c'est bien de bosser dans son domaine et d'en vivoter. Mais je persiste à penser que c'est parfois un boulot de con, et quand je commence à penser ça, c'est qu'il est temps d'aller courir à poil dans la forêt (parfaitement).

Pour en finir avec le boulot, je me familiarise avec Lightroom que j'ai découvert pendant mon stage... avec bonheur, mais toujours en le considérant comme un genre de truc doté de fonctions ésotériques nécessitant des années d'apprentissage, prêt ) me péter à la tronche à la première occasion. Plus j'avance et mieux je pige et plus je gagne de temps, j'ouvre presque plus Potoshop  et mes photos sont classées : JOIE et BONHEUR. Je n'arrive pourtant pas à m'empêcher de penser que l'école maudite dont je sors aurait pu envisager de nous former à ce machin quand même ultra pratique, au lieu de nous faire perdre au moins douze heures de cours avec un prof de PAO incompétent au possible. Ca ne leur aurait pas troué le cul non plus de nous parler un peu plus de quatre heures en deux ans des questions de statuts, entreprise, droits d'auteur et Cie... Pour un truc plus ou moins professionalisant, je me rends compte qu'il y a encore plus de lacunes que ce que je craignais. Et ça me fait perdre du temps...

La coloc' se passe bien et j'organise peu à peu mon bureau qui n'a jamais été aussi rangé (parce que je n'ai pas défait les cartons associés ; j'en déduis qu'ils sont inutiles...). On bouffe pas trop mal et l'organisation de la maison profite beaucoup du fait qu'on soit tous plus ou moins sans activité (une freelance, une chômeuse et un qui bosse à la maison), et MIRACLE les gens prennent la peine de passer la rocade pour venir nous voir, prendre le thé et manger du sucre.
  Divers petits détails contribuent à me faire aimer la vie : genre être chômeuse permet d'emprunter gratos à la BU de Villejean (sinon faut raquer 40€), genre découvrir Kaamelott (ça manquait sérieusement à ma culture...), genre me coudre des ptits trucs à la con et faire un peu de tricot. J'ai aussi enfin un numéro de SIRET, ce qui fait peur et plaisir un peu.
Mon corps de son côté fait un peu sa vie. Catégories douleurs intempestives, je demande mes deux sciatiques qui se pointent quand elles passent dans le coin, ma tendinite au pouce (gauche : rien à voir avec le stop en plus) qui m'arrache des grimaces et qui sort de je sais pas où ; et le fameux "genou de Rhalph" qui m'a repris pendant que je faisais des folies de mon corps : je marchais dans la rue. J'ai morflé toute la journée, j'ai dansé n'importe comment en fest-noz et le lendemain j'avais plus mal. Je pense qu'on fait du vaudou sur moi c'est pas possible autrement.

Un projet "pour plus tard" mouline en arrière plan dans ma tête, je le peaufine et l'enrichis quand j'ai des temps morts. Un truc qui pourrait être très cool mais qui m'éloignerait de la photo d'une manière ou d'une autre, et qui demanderait beaucoup d'investissement personnel. Un truc pour mes trente ans je dirais, le temps de voir ce qui est faisable est comment.

Un projet "pour cet été", si les sous rentrent un peu d'ici là, me donnera ptet l'occasion de repartir enfin en voyage et de me baigner à nouveau dans des sources d'eau chaude. Ce n'est pas le Japon ! Je viens de lancer la machine à idées (un truc qui marche pas des masses, pour être honnête) pour voir s'il est possible d'y associer un projet quelconque (hors les photos et le blog), ce qui serait peut-être cool, peut être pas.

Voilà, désolée pour la tartine (ça en fera moins pour la prochaine fois), qu'on pourrait résumer en : je pense qu'au taff mais la vie est douce, et même si tout me saoûle, je suis tout à fait heureuse quoiqu'il en soit !

11 janv. 2012

Cuisine !

Je ne prends pas le temps de bloguer, et pour cause, je suis jusque-là dans les trucs d'adultes et ça me casse les couilles. Je viens juste faire de la pub pour un blog de popote qu'on a ouvert avec la Sorcière du Bout du Monde et qui est resté un peu en friches ces temps derniers... Maintenant j'ai vraiment un peu plus de temps, j'ai envie de cuisiner et de faire des photos des plats, alors espérons que ça me reste. Bref.

Si vous voulez faire un peu de cuisine païenne végétarienne (mais pas diététique), c'est par ici :

http://thewitchesbrew.canalblog.com

Sinon, donc, la vie :

- la CAF nous a juste oubliés dans les méandres des dossiers informatiques et je la hais. 1 200€ qui n'attendent que d'aller garnir nos comptes depuis octobre. Je lassitude.

- j'ai drôlement le temps de lire, c'est un vrai bonheur, je chronique mes lectures récentes et dès que j'en ai assez sous le coude je fais péter. Chamanisme, dérives sectaires et déesse mère au programme !

- j'aimerais aller voir Ponthus mais clairement, j'ai plus de liquide, ma CB est bloquée et si je fais un chèque mon banquier viendra en personne me casser les doigts pour m'empêcher de le signer. Donc tant pis ce sera pour plus tard, comme tout ce qui nécessite de manipuler de l'argent.

- suite à une chute épique, mon dernier objectif s'est pété. J'ai donc un boîtier sans objo et je vis de la charité du Muh et de ma rédac' pour shooter. La classe...

- je disais donc : la CAF, la Chambre des Métiers, la sécu, la banque, le Polemploi, le dossier de RSA et celui pour la taxe d'habitation (qu'on ne peut pas payer), les attestations de ceci et justificatifs de cela, déclarations sur l'honneur et autre copies de pièces d'identité, OH BONHEUR j'en ai plein le cul. Me casse les couilles. Et comme y'a plein de trucs en cours en MÊME temps je sais jamais quoi déclarer. J'adorerais profiter du système. Mais franchement, c'est trop compliqué pour moi xD

- malgré tout ce qui me casse les couilles en général et en particulier, je suis passablement contente de la vie ces derniers temps ^^

- l'addiction au thé n'y probablement pas pour rien !

Voilà. Critique littéraire au prochain épisode ^^