Rammstein - Bercy brennt - la complète

(du vendredi 11….)

C'est l'histoire de gens qui allaient au concert de Rammstein, un truc qu'il attendaient depuis 100 jours (authentique, j'ai acheté ma place pile 100 jours avant ^^). D'ailleurs le jour du départ les voisins ont du le sentir, qu'ils étaient impatients les gens - c'est-à-dire, ma ptite personne, Rhalph, Pulsahr son frère, Elfilia, Asazel (voiture 1), Isilfea et son copain, et un ami d'eux (voiture 2).

[reise reise - seeman reise]


Après avoir affronté les affres de la circulation parisienne (surtout quand notre conductrice fut sauvagement abandonnée par ses quatre copilotes, incapables de résister à l'appel d'une affiche de lingerie), découvert un hôtel aux chiottes bionique avec des portes de chambres pleines de chiffres (pourtant ça se perd plus facilement qu'une clef, un code. maissi…), mangé des sandwiches à la demi-tomate, nous prîmes le métro avec toute la finesse et la discrétion de bons rennais habitués à leur ligne unique. Direction Bercy : quelques gens en noir ou arborant les couleurs du groupe (en noir donc :p) descendent avec nous.

[nun liebe kinder gebt fein acht]


La place est noire de monde, nous convenons d'un point de rendez-vous et je file retrouver Aza et Sun. Après un constat classique de mon manque de sens pratique (logique, de l'organisation, bref, la difficulté que j'ai à vivre dans le monde réel), nous filons retrouver un ami de Sun et entrons.

[rein-raus--rein-raus--rein-raus]


Une fosse bondée de monde plus loin, le concert commence par une première partie que j'ai trouvé un peu longue - et Az' et la Gwenn de chouiner "maiheu, on veut Rammstein !!".
Rammstein arrivant sous une salve de cris de joie (ben pourquoi la joie serait elle un rire de ptite fille dans un champ de fleurs ? ça peut parfaitement être des beuglements hystériques dans une salle de concert suintant la sueur, non ?). Links 2 3 4, Feuer Frei, je ne vais pas raconter chaque morceau : en gros deux heures de pur bonheur à sauter sur place (autant par nécessité que par envie), perdre la voix à scander les refrains et à se couvrir de transpiration. Orgasme musical à rallonge, sur Ohne Dich joué avec Apocalyptica, sur Moskau , sur Sonne et Ich Will, bref….

[ohne dich kan ich nicht sein, ohne dich - mit dir bin ich auch allein, ohne dich…]



Petet juste un regret, je n'ai pas vu grand-chose dans la mesure où la majorité de l'humanité a une fâcheuse tendance à faire une tête de plus que moi : il n'empêche que je me suis éclatée, et que vous vous débrouillerez avec votre dico des synonymes pour ajouter tous les adjectifs possibles et inimaginables. Je suis sortie vidée, et euh, je n'étais pas la seule à aduler le courant d'air à la sortie de la salle j'imagine ^^. C'est fou comme on peut aimer la foule quand elle vibre sur la même musique, pourtant … Et "je ne me lave plus jamais la main", puisqu'elle a touché le bateau qui a fait le tour de la fosse, dans lequel était monté… honte à moi, je n'ai pas reconnu quel membre du groupe c'était.

[let-me-see-you-stripped]


Premier after : hôtel Première Classe de la Porte de Châtillon, chambre 440. Vodka caramel et autres joyeusetés, neuf gens fourbus dans une chambre - Lilly est venue faire une surprise à Rhalph. On ressasse et on se repasse le concert en long, en large et en travers, sourire niais aux lèvres et verre à la main. Après quelques heures et désertions plus tard, Elfilia en arrive à la conclusion que cette soirée est un beau n'importe quoi. Et au lieu de sagement se coucher, puisqu'on a pas tous les jours l'occasion de fêter un concert de Rammstein, nous continuons à joyeusement dérager la moitié de l'étage (au bas mot), avec une pensée émue pour le lavabo qui en a vue des vertes et des pas mûres, et pour la femme de ménage qui risque de réclamer une augmentation pour avoir nettoyé notre euh… ouais.

[ich will eure blicke spuren - jeden herzschlag kontrollieren]


(… au samedi 12…)

Matin - grognon - on ne réveille pas un poisson-poulpe impunément.
Retour - halte à la cathédrale de Chartres - un cierge et une prière - du vent - les gens sont semi-comateux et totalement bloqués sur Ramm-stein.
Dites, on se refait un after ce soir ?

[sehnsucht versteckt sicht wie ein insekt]


Rennes, appart de Rhalph - sans ledit, parti en Allemagne avec Lilly - bâfrage aux pâtes sauce basilic. Et c'est reparti pour un tour, on recherche des images du concert, on se refait le concert en tentant de remettre les morceaux en ordre, bref, tout le monde veut y retourner. Bla bla bla - je me noie dès la première vodka, mes menottes se baladent, les M'nm's tournent et disparaissent aussi vite. Une partie - violente - de Jungle Speed, un tour en bas de l'immeuble pour faire profiter les gens de notre bonne humeur, un tour à la fac pour laisser dormir les voisins, retour appart.

[we're all living in amerika - amerika ist wunderbar]


(….au dimanche 13)

Organisation hautement chaotique du coucher, même si certains sont tout, sauf décidés à dormir et que les conneries fusent encore. Un demi matelas en largeur, un demi en longueur, un lit pour trois. Le niveau sonore n'en baisse pas pour autant, nous ne nous endormirons qu'à 7h du matin. Une tournée de bisous (et).

[mein herz brennt ]


Retour à la piaule au radar, téléphone et grappes de questions. La réalité, enfin, celle de tout les jours me rattrape et se rappelle à mon bon souvenir de façon plus ou moins agréable… comme pour me faire mieux savourer ce WE complètement délirant, où je n'ai fait que sourire comme une idiote que je suis. De la musique qu'elle était bien, des gens que j'ai été ravie de rencontrer et de très bons moments. Y'apluka attendre le prochain concert ^^.

[ein heisser schrei : feuer frei !]



 

 

(la photo vient du site de Morka : allez-y voir, y'en a d'autres qu'elles sont trop belles)