27 sept. 2015

Lisbeth Salander à la Fashion Week, seconde

Évidemment, j'ai encore des trucs à dire sur cette rentrée. Les réjouissances ne pouvaient pas s'arrêter à la première semaine : y'avait encore école jusqu'à vendredi.

Nous avons eu, vendredi de bon matin, la joie de découvrir qu'une partie de la classe était torchée de la veille. Pendant les 7h de cours de la journée, huit dindes ont donc gloussé et discuté à voix haute au mépris du cours que dispensait la certes peu passionnante mais néanmoins gentille prof d'économie. Qui n'a rien dit à personne une seule fois, malheureusement, alors qu'un aller simple au premier rang aurait au moins eu le mérite de les faire chier...

Nous avons eu :

- Xavier Niel, vous connaissez ? (note : nom cité dans un document de dix lignes que tout le monde venait de lire, + c'est le patron de Free)
- C'est pas un philosophe ?
- Euh, peut-être à ses heures perdues, mais je ne crois pas.
- Mais si, y'a un philosophe qui porte ce nom !
- Tu veux parler de Nietzsche ?
- Aaaaaah, oui !

Et aussi : Madame, ça veut dire quoi, ponctuelle ?

Et encore : C'est parce que tu es turc que ton plat préféré c'est le kebab ?

Et des récriminations outrées lorsqu'une prof a évoqué qu'on devrait être content-e-s de pouvoir taper les notes à l'ordi, que déjà ça craint qu'on aie du mal à suivre comme ça, vu qu'à la fac personne ne dicte et on apprend tout simplement à prendre des notes. "Haaaaaaan mais on n'est pas à la faaaac hun !". Personnellement je donnerai très cher pour qu'on prenne des notes, au moins l'ensemble aurait-il un minimum de sens.

Nous avons eu des cours fort chiants, je me rends à l'évidence, la méthode de travail me rappelle mes plus noires heures de lycée. Scolaire à la nausée, mécanique, pas intéressante alors que les sujets sont loin d'être forcément chiantissimes. On a au moins une prof aux méthodes dépassées depuis le 19e, qui parle sans intérêt aucun de choses passablement chiantes, dicte des cours sans structure aucune, au contenu brouillon, et saupoudre tout cela de quantités effarantes de polycopiés jamais recto-verso au contenu là encore questionnable. Certains sont issus de manuels d'avant la réforme de la formation, soit 2010. Vu l'évolution du travail, sachez-le, ça fait peur.

Moyennant quoi je suis allée fouiller les rayons de la librairie du coin à la recherche de matière pour approfondir tout ça, mais j'ai fait chou blanc. Les manuels sont pour l'essentiel aussi creux que les cours. Soit alors, il va falloir que l'invente comment éliminer cette impression de vide sidéral qui m'envahit quand je constate qu'il me faut moins d'une heure pour taper le contenu d'un cours qui en a duré quatre.

Socialement, on va passer rapidement. Il y a des gens dans cette classe (fatalement), ils sont tous contents de sociabiliser et moi j'ai juste envie d'apprendre des trucs et de bosser. Du coup j'observe, je fais comme si de rien n'était, et le midi je cale mon petit rituel : une demi-heure pour manger avec deux trois nanas pas chiantes, une autre où je me pose dans l'endroit le moins naze pour s'isoler, casque aux oreilles, et pendant 5min je ferme les yeux le temps de me balader dans une musique qui me parle. C'est pas énorme, ça remplace cependant une sieste, ça me permet de décrocher, d'oublier l'école, les gens, les cours qui n'avancent pas, les chiottes qui puent le Séphora, la fatigue, le mal au ventre. Après je zone sur le téléphone ou je bouquine. Ça me fait du bien, même s'il y a toujours d'autres gens dans ce coin, en général c'est assez calme.

Et ça paraît rien, mais promis ça compte : j'ai cessé de faire semblant de m'habiller en moldue. Et c'est étrangement bénéfique à mon bien être.

Donc y'a le tram bondé le matin, l'école toujours grouillante, la classe toujours gloussante, le tram bondé le soir, et moi au milieu qui prie pour disparaître. Après deux semaines à rentrer les larmes aux yeux à la maison pour cause de "trop de gens", j'ai presque hâte... non j'ai vraiment hâte de retourner au boulot, ou c'est définitivement plus calme, même si là bas aussi, je suis sujette à l'anxiété. J'ai aussi des transports plus calmes, je droit d'aller aux chiottes ou de boire un thé quand je veux, et globalement, des collègues moins nounouilles. Bon par contre la moldurie vestimentaire sera un peu plus nécessaire.

Quoiqu'il en soit, on va prendre le rythme trois jours d'entreprise, deux d'école, et j'accueille cette perspective avec un immense soulagement.

Et promis on parle vite d'autre chose, j'ai trois articles en brouillon.

17 sept. 2015

Lisbeth Salander à la Fashion Week

C'est en gros comme ça que j'ai perçu ma première semaine de reprise des cours. Je ne sais pas trop sous quel angle aborder cette rentrée, du coup on n'a qu'à dire qu'on va voir ce qui vient.

Le centre de formation a un règlement fort strict et par endroits, stupide. On y trouve une grosse majorité d'élèves mineurs issus (et toujours) de filières professionnelles et techniques, pas de secret, c'est pour eux qu'il y a un badge obligatoire, obligatoirement porté autour du cou tout le temps, l'interdiction de rester dans les salles de cours à la pause, l'obligation d'avoir une tenue "professionnelle", un permis à points pour les infractions au règlement... Je vis super mal cette infantilisation du haut de mon grand âge et je me découvre une réticence à l'autorité très adolescente. Je me rebelle à fond, je n'ai pas mis ce foutu badge autour du cou une seule fois, parce que ça m'emmerde prodigieusement. La fronde est totale, et pour le moment, personne ne dit rien.

Ce matin la bande des quatre filles que je confonds entre elles (et certains profs aussi) parce qu'elles sont toutes blondes, en veste de tailleur, slim et ballerines et maquillage quotidien, qu'elles font la même taille et ne se séparent tellement jamais depuis le premier jour (ces bandes qui se forment entre inconnu-e-s dès le premier jour, QUELLE EST CETTE SORCELLERIE ?) que je les soupçonne d'entrer à quatre dans les cabines des chiottes, BREF la bande des quatre a fait décaler une rangée entière pour pouvoir s'asseoir ensemble. J'ai cru être retournée au collège.

Retour au collège encore, il y a des profs qui dictent leurs cours, parfois avec indication des couleurs à employer pour noter. Parce qu'il y en a (deux ?) qui ne savent pas prendre de notes. Apparemment on a jugé que ca resterait pour toujours hors de leur portée alors c'est dicté. Je suis extrêmement dépitée, je passe mon temps à attendre la suite des phrases en vociférant dans le dedans.
Mes notes : des gribouillis hâtifs dans un carnet qui sert à tout, tout en noir ou en ce qui me tombe dans la main et des petits dessins dans tous les coins. Bien des flèches et des ratures. Les notes des autres : des titres en couleurs, des mots-clefs soulignées à la règle, c'est tout propre et lisible, ça m'angoisse.

Ça se tasse un peu depuis hier, mais je ne me sens pas du tout à ma place. Ça m'a valu six jours au sommet de l'anxiété, à avoir envie de quitter les cours en plein milieu pour ne jamais revenir. T'as beau avoir l'habitude, ça fait toujours chier. Si les cours avaient commencé sans passer par trois journées d'intégration ça aurait sûrement été plus gérable. Même si ça va mieux, donc, je garde ce sentiment de décalage avec les autres, à des degrés plus ou moins importants selon les gens.

Choses entendues en cours :  Est-ce que je peux aller aux toilettes ? Madame, est-ce que je peux sortir me laver les mains, j'ai de l'encre sur les doigts (trois gouttes, ndlb) ? Ah bon, on ne vous demande pas de faire le café dans votre entreprise ? (d'une prof) Photoshop... donc tu as travaillé sur mac ? (la même prof, qui doit nous faire bosser sur ordi) Est-ce que je peux aller aux toilettes ? Est-ce que je pourrais y aller après ? Vous allez voir, il y aura des clans et une mauvaise ambiance (les deuxième année). Vous pouvez parler moins vite j'arrive pas à noter ? Est-ce que je peux aller aux toilettes ? Ahlalala pas droit aux portables, ça va être dur quand même... Faut l'écrire en rouge ça ou pas ? Est ce que je peux aller aux toilettes ? Non, normalement on n'a pas le droit d'y aller entre les pauses, je vous laisse sortir aujourd'hui mais seulement parce que c'est le premier cours.

Sur ce dernier point, j'ai presque hâte de menacer d'un décapsulage de Mooncup en plein cours pour mettre cette prof face à la stupidité crasse qu'il y a à intervenir dans la vie des sphincters des élèves, qui n'ont jamais mieux bossé en ayant envie de pisser. Ca les rend juste plus chiants (et les autres profs laissent sortir alors paie la cohérence de l'autorité).

Au milieu des défauts de l'école, trois qualités : des cours très longs (4h ou 3h) qui permettent de bien avancer, des bâtiments neufs de l'an dernier assez bien conçus, et des apprentis boulangers pâtissiers dont on peut acheter la production tous les soirs à des prix défiant l'entendement (25cts la baguette, qualité aléatoire). Et une équipe pédagogique pas mal impliquée, avec une prof de français comme on en rêve tou-te-s.

Le meilleur pour la fin, j'ai eu mon premier cours d'allemand aujourd'hui et j'étais sûrement la meuf la plus heureuse de toute l'école tellement ça m'a manqué. Pour ne rien gâcher le prof est cool, on n'est que quatre élèves, l'épreuve est pas très dure. J'ai réellement hâte de retrouver l'aisance que j'avais il y a dix ans, j'étais déjà assez à l'aise de toute manière. Cette langue m'a vraiment beaucoup manqué, plus que je ne l'aurais cru.

Bilan étrange donc, je suis super contente et mécontente à la fois de recommencer l'école... le fond me plait (apprendre des trucs = le bonheur), la forme moins (le retour au lycée, quand on n'a pas aimé le lycée, c'est pas mieux). Ce sera sûrement plus agréable quand on prendra le rythme normal d'alternance, c'est à dire juste deux jours de cours par semaine.

Sur ce, c'est l'heure d'aller glander devant une série hun ^^

13 sept. 2015

Les Celtes - Histoire d'un mythe

Depuis quelques mois, j'avais envie de savoir où on en est de l'étude des civilisations celtiques, moyennant que j'ai majoritairement lu des ouvrages de Leroux et Guyonvrac'h, qui commencent tous à dater. Sans compter qu'à la longue je commençais à avoir des points de divergence avec certaines de leurs idées, notamment lorsqu'il s'agit de replacer systématiquement tout ce qu'on peut dans le cadre de la tripartition indo-européenne. Quand ils ont tenté de faire ça à la Morrigane, j'ai vu gros comme ça que ça ne marchait qu'en modifiant à mort le sens des sources.Tout en gardant une affection indéfectible pour leurs ouvrages, notamment lorsqu'il s'affairent à dire aux autres celtisants qu'ils font de la merde, j'ai donc eu envie de savoir ce qu'on avait dit, depuis.
Un ami m'avait conseillé le travail de Jean-Louis Brunaux, et je bichais depuis quelques semaines sur Les Celtes - Histoire d'un mythe. Dont acte.

L'ouvrage se propose d'examiner tout ce qu'on a dit sur les Celtes depuis l'Antiquité (rien que ça) et de voir ce qu'on peut en tirer, sachant que de nos jours, on peut faire dire tout et n'importe quoi à la notion de Celte. Ayant déjà pas mal gratté ce type de sujet avec la construction d'une identité régionale en Bretagne, je trouve que ce livre complète assez bien Le Monde Comme Si de Françoise Morvan (et d'autres ouvrages moins polémiques sur la question).
Un bouquin d'historiographie* donc, qui cite bien ses sources, et où on tape un peu sur tout le monde (et moi j'aime bien quand les auteurs se tapent un peu les uns sur les autres, c'est comme ça). Après une petite mise en contexte appuyée par cette citation de Tolkien

"Les Celtes, quel que soit le sens qu'on leur donne, sont un sac magique, dans lequel on peut mettre ce que l'on veut et d’où l'on peut sortir à peu près n'importe quoi"

On entre dans le vif du sujet. Dans un premier temps, Brunaux examine ce que les auteurs antiques ont a dire sur les Celtes (et les Gaulois). Cinq chapitres qui traitent des sources antiques contemporaines, et de ce qu'on peut en tirer. Ça cause de la localisation géographique, des noms de populations, de leurs relations avec les Grecs, de la vision que les différents auteurs ont eue des Celtes et Gaulois au cours de l'histoire, etc.

Ensuite, on passe un peu sur le Moyen-Age qui ne s'est pas trop intéressé à la question pour revenir à la Renaissance. En gros, c'est à peu près là que les ennuis commencent, puisque "Dès le début de l'époque moderne, les Celtes sont entrés dans l'imaginaire des savants et lettrés qui avaient accès à la littérature antique (...). Les nations occidentales qui n'avaient pas connu une histoire antique propre trouvèrent soudain en eux des ancêtres qui ne paraissaient pas totalement tributaires de Grecs et des Romains, puisqu'ils avaient vécu en même temps que ces brillants voisins, même antérieurement à eux, disait-on".

On voit dès lors la recherche sur les Celtes être marquée par la question des origines, avec des conséquences et des orientations qui varient selon les époques. Elle est aussi très tôt marquée par tout un tas de confusions entre Celtes, Galate, Gaulois, Celtoligures, Celtibères, et même Germains.
Un peu plus tard, on voit le développement de l'étude des langues dites celtiques avec la naissance de la théorie indo-européenne en linguistique. Puis l'apparition au XIXe du panceltisme, "la croyance en l'appartenance à une communauté plus large que la nation, définie par une même origine ethnique et dont la langue et certaines traditions sont censées être la preuve". On arrive à mon époque favorite en la matière, celle de tous les n'importe quoi qui entachent encore les connaissances populaires (mais si. l'amalgame mégalithes - druides - légendes arthuriennes -
beurre salé, tu sais ?).

Au XXe siècle on commence à concevoir comme Celtes les territoires du nord-ouest Atlantique de l'Europe (Irlande, Ecosse, Pays de Galles, Cornouailles anglaise et Bretagne), partant du postulat que puisqu'on y parle / y a parlé des langues de famille celtique, il doit bien rester quelque chose. Les études des textes irlandais médiévaux sont mis en rapport avec les découvertes archéologiques d'époque antiques par des gens comme, disons, Guyonvrac'h, en dépit de toute cohérence dans la méthode. Enfin, Brunaux nous parle un peu d'archéologie, et de sa capacité à attribuer le dénominatif "celtique" à des choses qui ne le sont pas nécessairement, surtout que les sources historiques ne confirment rien.

Bref ? Bref c'est très intéressant, ça remet beaucoup de choses en question, là je vous ai à peine résumé les chapitres. Je ne vais pas vous spoiler la conclusion, ne serait-ce que parce que j'estime que l'ouvrage mérite d'être lu en dehors de cela, notamment parce qu'il souligne fort bien comment le contexte des différentes époques a pu influencer la nature des théories sur les Celtes - et continue de le faire, coucou les identitaires.

Pour le coup j'ai apprécié la lecture... à partir du moment où je suis sortie des chapitres sur les auteurs antiques, parce que j'ai un peu tout oublié de ma fac à ce sujet et que du coup j'étais un peu perdue. J'ai même le sentiment que tout ça aurait pu être vachement plus synthétique plutôt que de s'étaler sur cinq chapitres, mais je me peux me tromper. C'est aussi un peu verbeux, comme prose, autant être prévenu.
En revanche, j'ai été très contente de voir mise en perspective études des civilisations celtiques et théories sur l'idéologie indo-européenne. Parce que c'est sous cet angle que cela m'a été enseigné à la fac, et que j'en étais fatalement un peu restée là, quoiqu'ayant depuis quelques temps des doutes en forme de "mais... c'est toujours valable ces thèses sans assise historique vieilles d'un siècle ?". Réponse : un peu oui, beaucoup non.

En gros, la théorie des langues indo-européennes naît quand on se rend compte que sanscrit et persan ont des points communs lexicologiques, morphologiques et syntaxiques avec les langues européennes. On part alors du postulat qu'il existe une langue-mère, notion purement théorique d'ailleurs... Divers trucs en découlent : si le fait qu'il existe des familles de langues est peu contestable, le fait qu'une langue = un peuple homogène = une culture particulière, c'est moins justifiable. C'est pourtant ce qui a permis de dire ok, les Gaulois du Ier siècle, c'est carrément la même civilisation celtique** que les irlandais pré-chrétiens.

Je retiens également que tout ce qui touche aux Celtes et Gaulois depuis la Renaissance a été compris et utilisé sous l'angle de la quête des origines - celle des peuplements, de la langue, de la race (et que du coup ça n'a pas toujours été joli-joli, coucou les archéologues du nazisme).

J'en tire deux conclusions pour ma pomme : d'une part il va falloir que je fasse le deuil de tout un paquet de choses que je pensais savoir. Je n'ai aucun doute sur l'honnêteté de l'enseignement que j'ai reçu, mais c'était il y a dix ans (cieux). C'est d'ailleurs plutôt une question de vocabulaire : mes connaissances sur les textes irlandais, sur le peuplement de la Bretagne au Haut Moyen-Age, sur les pièces archéologiques que j'aime ne sont pas perdues, juste, c'est "celtique" qui va poser question. C'est du côté de l'imaginaire et de la spiritualité/religion que ça pourrait plus coincer, parce que même si j'ai toujours cherché à comprendre d'où tout cela venait, ça n'empêche pas de se créer une mythologie personnelle qui résiste étonnamment bien au lavage.
D'autre part, c'était le bouquin parfait pour me réveiller le cerveau, j'ai vu passer des tas de noms d'auteurs que je ne connaissais pas, j'ai appris d'où vient ce qu'on m'a enseigné, et pourquoi... Ca m'a confirmé dans mon envie de me remettre en étude dans le domaine. Je pense prendre deux axes : religion gauloise et textes irlandais médiévaux / Irlande préchrétienne. En cherchant donc des trucs plus récents que Guyonvrac'h, quitte à aller lire tout ça en anglais.

*l'historiographie est la discipline qui étudie comment au cours de l'histoire, on a fait l'histoire. sûrement la matière qui m'a le plus fait chier à la fac. partiellement parce qu'un de profs qui la dispensait dictait son cours. déjà que c'est pas forcément passionnant quand ça concerne une période qui t'intéresse pas...

** du coup à Rennes 2 dans les années 2000, la matière intitulée "civilisation celtique" te faisait étudier, en première année, la Gaule, les textes irlandais médiévaux, les textes gallois, et ptet même la naissance du cycle arthurien (archives, cartons, tout ça). Et en deuxième année ? Le mouvement breton (éminemment contemporain) et le cinéma irlandais sous l'angle de la question de l'indépendance. Cohérence ? Je cherche encore.